dimanche 27 avril 2008
Le zèbre...
Le zèbre, cheval des ténèbres,
Lève le pied, ferme les yeux
Et fait résonner ses vertèbres
En hennissant d’un air joyeux.
Au clair soleil de Barbarie,
Il sort alors de l’écurie
Et va brouter dans la prairie
Les herbes de sorcellerie.
Mais la prison, sur son pelage
A laissé l’ombre du grillage.
Robert Desnos
Alors ça, c'est du marouflage : initiation par Nadine TETART, mon professeur du jeudi.
Cotentine, tu en faisais sans le savoir, et moi non plus. J'explique :
Sur la toile, j'ai collé du papier peint à l'envers pour garder une surface lisse. Par-dessus j'ai posé du grillage très fin que j'avais façonné à dessein (spa !) et du papier de soie froissé itou. J'ai passé par là-dessus du Gesso, produit magique que connaissent tous ceux qui prétendent peindre : il permet de reconstituer un fond de travail pour la peinture à l'huile ou à l'eau, de créer des effets et des surépaisseurs comme un enduit. Par-dessus, une couche de peinture acrylique blanche.
Là, j'ai peint mon zèbre en utilisant le blanc du fond, c'est-à-dire que je n'ai peint d'abord que les rayures noires (qui ne sont pas vraiment noires d'ailleurs, si on y regarde de plus près). Puis j'ai créé les ombres, bleues, ocres et terre d'ombre brûlée. Puis j'ai fait comme pour le portrait de l'oiseau, j'ai attendu... et le regard du zèbre est venu et puis au chiffon j'ai posé les taches du fond, j'ai poncé avec du papier de verre pour garder l'effet de "traces" et puis j'ai enlevé un poil de la queue du zèbre et j'ai signé...
Voili, voilou... De rien, c'est gratuit. Je me suis fait plaisir car c'était la première fois. Il y en aura sans doute d'autres, si ça me semble utile. Toile 26/38 - mars 2008
vendredi 25 avril 2008
Saint Marc
Pas trop mon truc mais je me suis bien amusée. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait bien entendu purement fortuite.
Ce sera un lot de la prochaine tombola pour une petite fille très malade dont les soins coûtent très cher. Je suis contente de contribuer comme ça. Voili,voilou !
jeudi 24 avril 2008
Entre mer et terre
La septième...
La septième vers la gondole
Six dents évoquent sestieri
Parure noire quel symbole
La septième vers la gondole
Ronce de noyer la forcole
On les construit dans les squeri
La septième vers la gondole
Six dents évoquent sestieri
Monsieur Dyrek
31/10/2000
Jours Italiens
Première et seule toile au couteau. J'y reviendrai quand j'aurai pris goût aux grandes toiles ? Beaucoup de maladresses mais j'aime les couleurs.
(35/45 - novembre 2007)
mercredi 23 avril 2008
mardi 22 avril 2008
La MER, toujours recommencée...
Paresseux matin d’été
Matin tranquille
Vue sur mer transversale :
Derrière la barrière des rochers
La vague joue à menacer
Dans un élan espiègle
La paix du bassin minuscule
Où l’eau balance en ludion
Paisible sans en avoir l’air
Où courent en douce des ruisseaux
D’algues de sable ou d’eau bleue
Qui dessinent le courant
Sous les dentelles éparses
De lentes danseuses d’écume
ML 24022008
Huile sur toile 12/20 4ème trimestre 2007
lundi 21 avril 2008
Et voici la MER ...
Toute l’eau des solitudes
Et le sable lent, lisse à souhait
Dans l’instant où ton être a surgi.
L’ombre jetée sur la mer, pâle
Comme un débris de couleur.
L’ouvrage agrandi de tes prunelles
Dans le sang suspendu aux embruns.
L’or pris à la gorge, l’or rare
Des feuilles captives du vent.
Le grand désordre des graminées
Dans le bois des avalanches endormies.
Quand épées de pluie, phares
Frondes, herses, pales, pics
Et couteaux de chair vive,
Sous l’abondance de ciels troués
Plantent leurs larmes, leurs crocs de lumière
Dans le ventre lacéré des écorces
En arrachent un cri à hauteur du temps,
Du feu porté aux fleurs de l’écume
Pour disparaître avec l’épave des nuits
Dans la fournaise blanche de mes songes.
Eric Allard
dimanche 20 avril 2008
Des mains, des noeuds, et bien sûr, la MER ...
J'ai choisi ici un poème qui m'a plu pour illustrer mon "chef d'oeuvre" ! Chacun y mettra ce qu'il veut. Moi, j'y mets beaucoup de choses.
SACS DE NOEUDS*et bouts de ficelle May & Bruno Livory, texte et copy-art(figures croisées du rouge et du vert)
Noeud de jambe de chien, Chienne de vie de bâton de chaise, noeud de vache, Vaches de noeuds de cabestan, de tête de Turc, de cul de porc... De port en port, que de durs noeuds de vie a le marin! Ringard du Nord ou de l'Est, Laisse-toi faire, de lance, que n'es-tu sur l'écu des Borromée, Mais tissé, reprisé, rapetassé par Lacan? Quand des labres, très vieilles, de mer,Meeerveilleuses incroyaaableuesBleues horizon, Zonzonnent du violon, Longs sont les sanglots!
Lots de noeuds gordiens, en veux-tu? En voilà! Là où elle se produit, l'erreur est corrigée, J'ai fait le séminaire, j'ai lu le bréviaire, Air et paroles, tout est clair, je sais lire et défaire les noeuds!Oedipe résolu par le cercle plié, Pli et troublant symptôme en plusieurs tomes, Thomé et Soury, ficelles, trucs circulaires, inconscient et chaînoeud : Noeud de trèfle, rond et huit, bout à bout, Boucle réparant le faux noeud, Faune Joycien, me voilà inversant le rouge et le vert. Vers le retournement du réel, j'erre avec l'Autre. Autrement maintenu par le corps clos.
Lots neufs sacrifiés au rabais, Baisse-toi, requin! Régale-toi, c'est à saisir : Zircon, confitures, candidatures, vergetures, ratures, conjonctures, Turgescences, essences, ciels de lit, tout doit disparaître! Paraître et aîtres, voiles et voiliers, maisons et jardins, cours et bois! Bois sans soif, ça dénoue l'appétit, ça réchauffe! Feu follet! Laide vache qui ris, Ris du veau doux aux petits oignons, mijoté à feu doux! Double les bouchées, fais t'en une ventrée! Très serrée, la ceinture inconsciente qui entrave Ravage, tord, triture et torture à merci ce corps d'âge! Cordage, corde à noeuds et cordelettes... De lettres épris, reprends donc les noeuds de tête, Tête de ... !