jeudi 29 janvier 2009

Sur le bord de l'étang bleu...













L’étang dont le soleil chauffe la somnolence
Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ;
Les uns, sortis de l’eau, se dressent tout tremblants,
Et dans l’air parfumé leur tige se balance.

D’autres n’ont encor pu fièrement émerger :
Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse.
On les voit remuer doucement et nager :
L’eau frissonnante affleure aux bords de leur calice.

Edmond ROSTAND (1868-1918), Les musardises

Nymphéas ou nénuphars, qu'importe, n'est-ce-pas ? Mon futur ex-mari a choisi cette image pour que je la fixe sur la toile pour toute éternité.

J'ai eu beaucoup de mal au début avec tout ces verts, mais je l'ai laissé reposer, et voici qu'il est venu tout seul au bout de mes pinceaux, tranquillement. Là il m'a soufflé qu'il était ter-mi-né et je l'ai signé. Et voilà.

Mon mari est très content. Trouvez un divorce qui se passe aussi bien, vous !

J'en profite pour rappeler que j'ai une maison à vendre en plein coeur de l'Estérel
avec vue sur le ciel bleu et les arbres, les arbres, les rochers rouges, les chevreuils le matin, les sangliers le soir, les oiseaux tout le jour et même la nuit...









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