mardi 2 novembre 2010

Un peu de géographie, très locale


Donc, avant, j'habitais en haut à droite et maintenant je vis en bas à gauche.

Entre les deux, à peine 20 km, mais tout change. De la maison individuelle (de moins en moins) perdue dans la forêt, de la montagne, je suis passée à l'appartement au niveau de la mer. Du petit village dispersé et sans histoire, je suis descendue dans la ville, ou plutôt dans "les écarts" comme l'on dit ici, de la ville historique, mais en plein dans l'Histoire. Et ça me plaît.

Et puis Fréjus, c'est toujours l'Estérel tant aimé. Mais ce sont aussi les étangs dans la ville ; la plage ; les briques deux fois millénaires ; l'"acent" ; la pétanque tranquille sur la Place de la République ; la cathédrale et son cloître, la collégiale qui va avec mais aussi l'étrange mosquée Missiri et la pagode bouddhiste ; les cicatrices de Malpasset et le nouveau port ; l'amphithéâtre, le théâtre romains et le nouveau Forum, à deux pas de chez moi...

L'Histoire est partout, juste au détour du chemin. La preuve ?

Voyez-vous où j'habite ? Eh bien le carré rouge à gauche, à 50 m de chez moi, marque l'emplacement de la Lanterne d'Auguste qui signalait l'entrée du port romain, au terme d'un chenal d'environ 600 m à l'époque, creusé dans le lit du Cougourdier. Cet humble ruisseau existe toujours. Canalisé sur sa presque totalité, il sert de raccourci piétonnier pour se rendre au bord de mer actuel, à 900 m maintenant. Ça vous en bouche un coin, n'est-ce pas ? Et ce n'est pas fini. Mais pour commencer, je vais aller la photographier moi-même, cette Lanterne d'Auguste (Octave, devenu Auguste) qui serait en réalité un amer.

Et voilà qui est fait :

Elle tombe un peu en ruines, comme il se doit. Mais, respect, c'est une très vieille dame dont vous trouverez l'histoire sur http://portauguste.chez.com/index.html#sommaire. Donc, à votre gauche, l'astucieux mur contrevent. Ah déjà, le Mistral !

Si vous regardez cette page-là du site en question, http://portauguste.chez.com/images/portantique.html, vous vous rendrez compte comme je l'ai fait, toute ébaubie, que j'habite ou dans le chenal même ou, avec un peu de chance, sur l'autre rive ! Et si vous lisez tout, vous en saurez autant que moi.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Dire que pour y avoir simplement passé quelques heures, je ne connais de Fréjus qu'un coin de plage... et un brouhaha nocturne invraisemblable. Tu me donnes envie d'y retourner !